jeudi 7 octobre 2010

Le laos : douceur, nonchalance & sticky rice...

Du 18 au 31 août 2010
















Bon, faisons preuve de sérieux pour une fois, et revenons enfin sur ces dernières semaines, voire ces 2 derniers mois. Depuis 2 jours, je suis au Népal. Ca, vous avez eu l’info toute fraiche. Et entre ma dernière journée vietnamienne vitaminée par Dong le doux-dingue et ma première journée népalaise tendance réadaptation au classique package bruit/foule/pollution…, j’ai refait le plein de calme, d’abord au Laos, puis au Québec.

C’est plutôt du Laos dont je vais jazzer un peu aujourd’hui, parce que ça a vraiment été le coup de cœur de mon voyage. Les choses y ont été particulièrement douces et fluides, et c’est là que j’ai apprécié le plus la vie, les paysages, les gens… Un moment marquant de mon voyage donc.

Ce qui m’a d’abord frappée, c’est que tout est simple. Obtenir le visa et passer la frontière est un jeu d’enfant qui prend à peine plus de quelques minutes. Et puis, après quelques instants en bus, on est déjà dans un monde qui n’a plus rien à voir avec le Vietnam. C’est difficile à qualifier, mais tout m’a paru plus paisible, plus beau, plus doux, et plus pauvre aussi… Passer de la l’hyper-tout Saigon à la douceur de vivre de Savannakhet a été un grand bonheur. Flâner dans les rues aérées en répondant au sourire de ses habitants, siroter une petite bière en regardant le soleil se coucher sur le Mékong (je sais, ça devient d’un banal…), voilà par quoi j’ai commencé là-bas… Simplicité de la vie qui s’écoule au rythme d’un temps qui parait presque suspendu.

Simplicité également du voyage. Tenez, pour prendre un bus il vous suffit… d’acheter votre billet à la gare routière et vous êtes partis dans le quart d’heure qui suit ! Personne pour s’acharner à vous convaincre que vous ne pouvez pas vous rendre là où vous voulez par vos propres moyens, et qu’il est indispensable de booker un tour « 3 jours/2 nuits »… Certes, avec les bus publics, il vous faudra 10 heures pour faire 400 km, mais à ce prix, vous avez en boucle les tubes de l’été joués à tue-tête, un bus harmonieusement décoré de rideaux fleuris roses à frous-frous, et la possibilité d’engloutir une grosse portion de sticky rice à chaque pause… J’ai d’ailleurs une petite confidence à vous faire : je crois que j’ai développé une légère dépendance au sticky rice… si on s’entend qu’en manger 3 fois par jour n’est peut-être pas tout à fait la norme des européens…

Beauté des couleurs, les rives du Mékong au soleil tombant, on y revient toujours, mais c’est magique. Les verts lumineux et éclatants des rizières et des montagnes de Vang-Vieng, découvertes depuis la terre (à vélo), depuis l’eau (en kayak) et depuis les airs (en escalade). La terre rouge des villages des alentours de Luang Nam Tha, et regarder la vie qui s’y écoule comme à une autre époque. Les reflets des temples et l’orangé des robes des moines à Luang-Prabang… Beauté des rencontres, avec un coup de cœur dans mon pays coup de cœur : Francesca et Fabrice…

J’ai vraiment eu le sentiment de pouvoir me remplir de tout cela, et à mon rythme s’il vous plait… Et même si le tourisme se développe rapidement et devient massif, (Vang-Vieng est ses jeunes travellers ivres ou vautrés devant de vieux épisodes de Friends, le charme de Luang Prabang dénaturé par des foules de touristes…), personne ne perd son flegmatisme et sa tranquillité. Il suffit de quitter les coins les plus courus, et on retrouve vite la douceur de vivre du Laos authentique...

C'est donc à Savannakhet que mon périple laotien a démarré, pour se poursuivre vers le nord via Vientiane et Vang-Vieng, jusqu'à Luang Prabang. De là, petit crochet dans un minuscule village encore plus au nord, avant filer vers l'est, à Luang Nam Tha. Je suis ensuite passée en Thaïlande, où je me suis arrêtée brièvement à Chiang-Mai et Bangkok...

Quelques images du laos ici

2 commentaires:

  1. Mélanie, je suis si contente que tu aimes le Laos,
    j'ai tellement apprécié ce pays
    quand tu viendras à Marseille,
    nous échangerons des souvenirs
    autour de mes albums
    Biz à bientôt

    RépondreSupprimer
  2. Les tranches de vies sont superbes !
    Cedric

    RépondreSupprimer